Eliconie

du 5 au 17 décembre

UNTIL THE LIONS

AKRAM KHAN
Originaire du Bangladesh, Akram Khan est né à Londres. Dès l’adolescence, il développe son style en dansant pour Pandit Ravi Shankar, Peter Brook et Jonathan Burrows. Durant sa carrière, il collabore avec des artistes de renom comme le sculpteur Anish Kapoor, les chorégraphes Sidi Larbi Cherkaoui et Israel Galván, et le compositeur Nitin Sawhney. En 2000, il lance sa propre compagnie, s’en suivent les créations qui marquent sa signature chorégraphique, avec notamment Kaash (2002), Zero Degrees (2005) et Gnosis (2010).
En 2013, il reçoit le Dancing Times Award du Best Male Dancer, puis l’International Movimentos Tanzpreis 2004 de Berlin le nomme chorégraphe le plus prometteur. Plus récemment, il reçoit un Bessie Award de New York en 2014.

La danse narrative
Akram Khan a été formé dès l’enfance à la danse kathak. C’est une danse narrative, traditionnelle du Nord de l’Inde, qui vise à transmettre par la musique et la danse les textes sacrés. Elle est reconnaissable aux postures statuesques, aux mouvements circulaires des mains, à la rapidité d’éxécution et à la grâce du geste. Tout ce que j’aime chez Akram Khan.
De 13 et 15 ans, Akram Khan fait une expérience extraordinaire de la scène: il est l’un des personnages du Mahâbhârata, mis en scène par Peter Brook, un monument du spectacle vivant.
Avec sa nouvelle création Until the lions, Akram Khan revient à ce poème épique, qui l’a profondément marqué dans ses années de jeunesse, pour nous conter un épisode en lien avec des questions très personnelles sur lesquelles il veut lever le voile.

Le dialogue des cultures
Akram Khan se nourrit des collaborations artistiques. Avec sa nouvelle création, Until the lions, à La Villette, Akram Khan a fait appel aux talentueux Tip Yip l’artiste visuel et Karthika Naïr la scénariste de DESH, pièce vue au Théâtre de la Ville qui a reçu de nombreuses disctinctions.
La musique sera essentielle dans cette nouvelle création puisqu’il convie quatre musiciens sur scène pour jouer des percussions indiennes, chanter des mélopées arabes ou des chants en vieux français.
Sa route a croisé celles d’immenses danseurs, Sidi Larbi Cherkaoui, Sylvie Guillem, Israel Galvan…et de grands plasticiens, Anish Kapoor, Antony Gormley. Au fil des ans, l’oeuvre d’Akram Khan se nourrit de ses échanges. Dans cette nouvelle création, Peter Brook ne semble pas très loin.

Oser partager l’essentiel
“J’ai toujours eu peur d’approfondir les problèmes relatifs à la sexualité et au genre.(…). Travailler dans le royaume de la danse nous permet les questionnements et de créer l’espace pour exprimer, partager et vivre les histoires.” Akram Khan

A’ voir: https://lavillette.com/evenement/akram-khan/

La Villette
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